Monter un gros bazar, tel a été le cri de ralliement de cette utopie collective lancée en 2003 sous limpulsion malicieuse de Mourad de La Rue Ketanou. Improbable casting aux allures de cour des miracles, ils sont venus de tous les horizons pour fonder cette grande famille où la crête pousse à lintérieur de la tête. Du Chili, du Maroc, de Normandie ou de Croatie, du Portugal, d'Algérie, du Sud Ouest ou de Provence, dans la marmite de Mon Côté Punk flottent mille épices pour autant de saveurs.
C'est près de leur Nord, à Bruxelles, que le groupe a installé sa cuisine bariolée pour y concocter son tout nouvel album. Tous les ustensiles ont été sortis à l'occasion du grand festin : aux batterie, guitares et flutes ont été ajoutés tuba, bugle, sax ténor, mandole, percussions... De quoi faire le tour du monde en 45 minutes et 13 plats (à déguster chauds) : mélodies orientales, flamenco, tango déglingué, rythmiques africaines, échappées tziganes ou ritournelles punks, la musique de Mon Côté Punk se sent partout chez elle puisque chez elle c'est partout. Et comme les meilleures choses ne se dégustent jamais seul, le groupe a également convié Loïc Lantoine, M.A.P, Mell ou encore La Pena à venir partager un morceau.Même s'ils ne sont pas du genre à courir les étoiles, ils leur ont déjà fait concurrence pas moins de 250 fois, éclairant les soirs de fêtes de leurs sourires, de leur chaleur humaine et de cette énergie communicative qui fait de chacun de leur concert un moment de convivialité et de générosité sans borne. Pas étonnant que le groupe ait déjà écoulé près de 20 000 galettes de son premier opus en l'espace de 2 ans !
Pour finir, Mon Côté Punk ne serait pas sans les plumes qui l'habitent. Celle du poète Allain Leprest à qui il rendent hommage en reprenant un de ses textes (C'est peut-être), et celles de Mourad, Dikès, Loraine ou Fathi. Le groupe leur fait la part belle sur des morceaux comme Le Coffre, aux vers contés plus que chantés, ou quand les mots se suffisent de quelques notes.
Mon Côté Punk c'est un peu de tout ça, un voyage d'émotions en émotions, des accents qui chantent, emplis de spontanéité et des sonorités qui font le tour de la terre. Comme ils disent, ici on ne parle pas que de l'alcool qu'on distille, ni du tabac qu'on gaspille, on parle de poésie et de filles donc attention, Anawah, ana-two, ana-three... vous voilà prévenu !
[ A découvrir ici ]
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire