lundi 27 octobre 2008

Ouampas ! !! Ouh Ouh Yeah Yeah !!


Les Wampas se forment en mars 1983, en banlieue parisienne, autour du chanteur Didier Chappedelaine, alias Didier Wampas. Ils tirent leur nom d’un épisode du journal Rahan, dans lequel il est question des Wampas, hommes chauves-souris géants. Au début, le groupe répète dans une cave. Il a pour ambition d’être le chaînon manquant entre les Chats sauvages et les Ramones. Né le 19 février 1962 à Paris, Didier Wampas découvre le rock’n’roll par l’intermédiaire des chanteurs et groupes yé-yé, Johnny Hallyday, les Pirates, les Vautours… Il a 15 ans quand le punk déferle sur l’Europe. Il écoute les Ramones, les Sex Pistols.... Avec les Wampas, il décide de marier ces deux influences. Le groupe donne son premier concert en juin 1983, square Bobillot à Paris, à l’occasion de la Fête de la musique. Il évolue à ses débuts dans la mouvance psychobilly (mélange de rockabilly et de punk), comme en témoigne son premier 45 tours 4 titres sortis en 1984 avec « Dracu Bop », et son premier album en 1986, Tutti Frutti, qui bénéficie de l’arrivée à la guitare de Marc Police (mai 1985). Les Wampas jouent en compagnie des Météors, des Washington Dead Cats, de Parabellum, en France, puis progressivement à l’étranger (Hollande). Nicolas Schauer arrive à la batterie et Ben Sam à la basse (septembre 1987), tandis que le contrebassiste Alain part jouer avec les Los Carayos puis les Happy Drivers. La formation du groupe se stabilise un temps (Les Wampas comptent quinze formations différentes jusqu’en 2003 !).
Le groupe part jouer en Allemagne et en Belgique. En 1988, sort Chauds, sales et humides, deuxième album au son très rock garage. Jef et Poulpe des Satellites jouent des cuivres sur « Le Seigneur est une fleur », alors que Sabina du même groupe fait les choeurs sur « Je t’attends » et « Yeah yeah ». En octobre, les Wampas se produisent au Zénith de Paris, aux côtés, entre autres, de La Mano Negra, des Satellites, des Chihuaha, des Los Carayos, pour la 100e du Fahrenheit, MJC d’Issy-les-Moulineaux. En mars 1990, ils jouent en première partie de La Mano Negra à la Cigale. Fin avril paraît Les Wampas vous aiment, album unanimement salué par la presse, qui contient plusieurs classiques du groupe : « Puta », « Le Costume violet », « Noël » et « Petite fille », dont le clip est diffusé sur M6. Ce troisième opus est un condensé de rock « joué tout à fond » selon la formule de Didier Wampas, sur des textes proches de l’absurde (« Le Costume violet », « Vie, mort et résurrection d’un papillon »), qui lorgnent parfois vers l’enfance (« Noël », « Quand j’étais petit »), ou la religion (« Ecclesiaste 5 :1 », « L’Eternel »), le tout chanté par la voix unique (certains diront fausse) de Didier.

De retour d’une série de concerts du groupe en première partie de La Mano Negra en novembre 1991 au Japon, Marc Police se suicide le 21 décembre 1991. Cette fin tragique est très dure pour le groupe, d’autant plus que Marc en était un des piliers et le principal compositeur. Didier décide de continuer l’aventure coûte que coûte, et progressivement se met à composer. Philippe Almosnino, ex-Dogs, arrive à la guitare en 1992. Ben Sam quitte le groupe et se voit remplacer à la basse par Chris Black. En janvier 1993, les Wampas publient leur quatrième opus, Simple et tendre. Trois morceaux deviennent des incontournables du groupe : le slow « Les îles au soleil »,
« Comme un ange qui pleure », et « Les bottes rouges », chanson dans laquelle Didier se met dans la peau d’un enfant de cinq ans. Le 29 avril suivant, le groupe joue pour la première fois en tête d’affiche à l’Olympia. Des violonistes les accompagnent sur « Les îles au soleil », durant le final. En septembre, ils investissent la Fête de l’Huma, en compagnie de Zebda et de Noir Désir. En 1994, Jean-Michel Lejoux, le Monsieur Miel des Satellites, rejoint les Wampas à la basse. Enregistré au Texas et réalisé par Patrick Coutin, Trop précieux sort en mars 1996. Dans la foulée, le groupe qui désormais compte Joseph Dahan, ex-bassiste de La Mano Negra, dans ses rangs à la deuxième guitare, part en tournée, avec Astonvilla en première partie, et passe une nouvelle fois à l’Olympia en mai. Deux concerts en septembre, à La Clef à Saint-Germain-en-Laye, donnent lieu au premier disque live du groupe, Toutafondlive (novembre 1996). On y retrouve toute l’énergie des Wampas sur scène, toujours suivis par un public fidèle. L’occasion pour Didier de se transformer en véritable showman déjanté, torse nu, descendant dans la fosse embrasser le public qu’il appelle « mes chéris, mes nounours, mes amours ».

Quelques concerts plus tard, notamment au Québec, le groupe revient en novembre 1998, avec Chicoutimi, disque qui conjugue rock (« 14 ans », « Pompidou », « Jalabert »), punk-rock (« Oï », « Peggy Sue I ») et claviers et électronique (« Ma mère me rend folle », « Peggy Sue II »). Nouvelle tournée, avec deux passages à L’Elysée-Montmartre, suivie par la sortie en mars 2000 de Kiss. Le 17 juillet, Les Wampas jouent aux Francofolies de La Rochelle, avec Louise Attaque et Dionysos. Didier Wampas en profite pour venir chanter en play back une chanson avec Louise Attaque. S’en suit une nouvelle tournée en France, jusqu’en décembre 2001, avec
deux concerts à Paris, au Bataclan et à La Cigale. En 2002, ils participent aux côtés notamment de Sanseverino, Bénabar ou encore Mickey 3D, à un disque hommage à Hubert-Félix Thiéfaine (Les Fils du coupeur de joints), et reprennent « Dernière station avant autoroute ».

Never trust a guy who after having been a punk, is now playing electro, leur neuvième album, paraît fin février 2003. Produit par Clive Martin, qui a travaillé avec Les Négresses Vertes et Dolly, il est enregistré le plus live possible. Le single « Manu Chao », un punk-rock efficace, rencontre un beau succès sur les ondes, et un clip est tourné, avec deux membres de Noir Désir, les Louise Attaque, Dick Rivers, Gilbert Montagnier, Patrick Juvet avec le T-shirt de « Petite Fille » … Dans la chanson « Chocorêve », Didier fait allusion à Charles Trenet, son chanteur français préféré. « Little Daewoo », avec des choeurs Beach Boys, sonne très sixties… En bref, un savant mélange de yé-yé punk rock.
Après vingt d’ans d’existence, les Wampas repartent en tournée avec un passage le 13 juin à La Cigale à Paris. En dehors de nombreux festivals durant l’été 2003, Les Wampas repartent en tournéed ès septembre, et se produisent à l’Olympia le 29 octobre 2003. Le 6 janvier 2004 paraît Never trust a live, décliné sous la forme d'un CD et d'un DVD enregistrés en concert lors de la tournée 2003. A cette occasion, le groupe reprend la route une nouvelle fois. Après 150 dates, la tournée 2004 prend fin le 30 août. Les Wampas se consacrent à l'écriture d'un nouvel album. Le 18 décembre 2004, ils se produisent dans la prestigieuse grande salle de la Cité de la musique à Paris. En avril 2005, le groupe donne deux concerts dur l'île de La Réunion et un à Mayotte. Didier et Philippe participent à l'enregistrement de la chanson "Harry Poppers" qui figure sur Alice et June, album d'Indochine paru en décembre 2005.

Le 6 mars 2006 paraît Rock'n'roll Part 9, neuvième album studio des Wampas. Enregistré à quatre (Jo Dahan a quitté le groupe), en trois semaines au Studio Ferber, ce nouvel opus au son remarquable est produit par l'Américain Ken Allardyce (Green Day, Weezer...) Les 13 morceaux aux guitares rageuses et acérées naviguent entre rock ("Christine" et son riff entêtant, le tubesque "Chirac en prison" au potentiel malheureusement non exploité du fait de l'auto-censure des médias, "Patrick" et sa cornemuse, "Boogaloo"), punk rock ("Quand j'étais psycho" et sa citation finale de "Shalala", "St Rémi", "Tokyo Yaki", "Johnny"), ballades yé-yé ("Rimini" et "Danser sur U2"), ballades country folk ("Hélicoptère" et "Seul en Gaspésie") et pop rock ("Edimbourg"). Rejoints par Tony Truant à la deuxième guitare, Les Wampas reprennent la route dès mars pour 150 concerts. Ils se produisent pour la première fois en tête d'affiche au Zénith de Paris le 11 mai.
Didier Wampas travaille toujours au service technique de la RATP, car pour lui le rock n'est pas un métier.
© Le Hall de la Chanson


Les Wampas - 1986 - Tutti frutti

1. shalala (3:36)
2. marie lou (2:58)
3. une bombe sur washington (3:02)
4. heros (3:32)
5. trous (3:21)
6. ballroom blitz (3:30)
7. le ciel etait si bleu (0:28)
8. dracu bop (1:57)
9. ma petite amie (1:36)
10. b.m. (2:18)
11. wampas (1:40)
12. wampas live (1:42)
13. born live (2:23)
14. dracu bop live (1:34)
15. ma petite amie live (1:53)
16. san antonio live (4:05)
17. jungle rock live (2:23)
18. shalala 2 (3:30)


[ Nouveau lien, Merci Cupidon ]

2 commentaires:

Anonyme a dit…

S@lut, même un super blog peut avoir ses petits défaults:
!! Attention, le lien de téléchargement vers l'exellent "Tutti Frutti" est le même que "Chauds Sales & Humides".
Dommage car c'est un superbe LP !

Conseils Perso:
-Marie Lou (Track 2)
-Ballroom Blitz (Reprise des Sweets) (Track 6)

macadam 89 a dit…

merci, le problème est réglé, ce qui a défaut d'en faire le meilleur blog, en fait une mine d'or à exploiter ;)